13:43 06-12-2025

Tesla FSD (Supervised) v14.2.1: promesses, limites et risques légaux

Elon Musk a relancé la polémique. Sur les réseaux sociaux, il a affirmé que la dernière version de Tesla Full Self-Driving (Supervised) v14.2.1 permettrait, selon le contexte de circulation, d’écrire des messages au volant. Sur le papier, cela a des allures d’avant-goût du futur; dans les faits, FSD n’est pas un véritable pilote automatique: il reste une aide à la conduite de niveau 2, où le conducteur doit surveiller, garder les yeux sur la route et être prêt à reprendre à tout instant.

À en juger par les retours de propriétaires, l’évolution viserait surtout à adoucir les alertes — ces rappels fréquents qui incitent à rester attentif, notamment via la caméra d’habitacle. Pour l’utilisateur, c’est plus confortable: moins de bips, moins d’insistance. Mais ce confort a son revers. Plus le système se fait discret, plus il devient tentant de lui prêter des capacités qu’il n’a pas et de se détendre trop tôt. On perçoit moins une percée qu’un réglage de la fermeté de la surveillance: plus fluide en surface, mais toujours borné par la réalité d’un niveau 2.

Un point prime sur tout le reste: même si la voiture tient sa trajectoire, écrire au volant reste illégal dans de nombreux pays. Quel que soit le contexte, cela ne devient pas pour autant une habitude sûre.