Hyundai a publié une vidéo explicative détaillée sur le fonctionnement de ses moteurs électriques et sur les raisons pour lesquelles les modèles de la marque accélèrent avec autant d’assurance. Au cœur de la chaîne de traction, on trouve trois éléments: le moteur lui-même, un réducteur et un onduleur. Ce dernier transforme le courant continu de la batterie en courant alternatif, créant un champ magnétique tournant dans le stator. Ce champ met le rotor en mouvement presque à l’instant où l’on effleure la pédale — une succession d’actions très directe qui rend la réponse particulièrement fluide.

Plus intéressant encore, les réglages qui augmentent la puissance sans faire grimper la masse. Hyundai souligne que l’on peut gagner en performances en relevant la tension ou l’intensité, mais cette approche alourdit le système et complique son refroidissement. La marque a donc choisi une autre voie en développant le 2‑Stage Motor System — une solution astucieuse qui privilégie la performance utile au quotidien plutôt que les chiffres flatteurs sur le papier.

Hyundai
Capture d’écran YouTube

L’onduleur embarque deux fois plus d’interrupteurs de puissance: douze au lieu de six. En conduite de tous les jours, seuls les six premiers sont sollicités. Lorsque le conducteur enfonce l’accélérateur, les douze entrent en action, ce qui fait grimper la tension d’environ 70 %. C’est de là que vient cette poussée soudaine, un trait bien marqué sur les Ioniq 5 N et Kia EV6 GT.

Point crucial, le système ajoute très peu de masse: neuf modules d’électronique de puissance ont été regroupés en trois, rendant l’onduleur plus compact — un gain d’intégration qui ne se voit pas tant dans les schémas que dans la netteté avec laquelle l’auto délivre sa vigueur.